REINCARNATION
Pour les différentes expériences qui pourraient être chacune une vie !
Et tous les protagonistes dans lesquels on pourrait se reconnaître.
Cela se passe en 2040.
Quand la majeure partie des humains est exterminée par les différents sortes de cancers…. La plupart due à l’activité de cette même humanité. On s’aperçoit vite que le nombre de malade est très inférieurement numérique dans les régions extra-urbaines. Comprenez pas là les coins ultra naturels, comme seuls quelques rares propriétaires ont eu la présence d’esprit de protéger . « merci Yves »
Durant la periode de la disparition d’une partie de l’humanite, la redistribution de l’or fut décidée, afin de repartir sur une bonne économie. (...)
Extrait :
-« on sais que dans un soleil, on peut trouver jusqu’à 10 millions de milliard de tonnes d’or ! »
-« y’a plus qu’à atteindre et éteindre une étoile… Et nous voilà riche. Super riche ! »
De nombreux hommes puissant durant la periode ante-disparition de l’humannite se sont regroupés afin de mettre en commun leur atout majeur : l’union que peut apporter l’argent. Evidement, meme apres redistribution de l’or ( en parts « egales ») il leur restait bien quelques avantages à cette union dépassée. Ou peut etre est ce le fait de devenir comme tout le monde, pauvre, qui les aurait soudé davantage. Allons savoir ?
Toujours est il que les ex puissants se sont enfin, quoi qu’un peu tard, liés. Liés pour la sauvegarde du monde. Que voilà de bonnes resolutions. Pour essayer de sauver ce qui peut rester de vie vegetales, animales, et .. humaine bien sur ! leur réussite repose essentiellement sur les relation entre dirigeants, et ex-dirigeants pour recréer des écosystemes viables. Replantation de forets, clonages d’especes disparues, telles quelques abeilles, araignées, oiseaux etc…
Des places strategiques comme le Sri Lanka, Madagascar, la Corse. Qu’importe le lieu, il recherchent des iles « vierges » du temps jadis.
Autre chose sur cette période. C’est une ère qui reconnaît les âmes nous entourant. Ceux ci sont appelés des Klaboterman, et incarnent un bateau, une maison (que l’on croyait hantée), ou tout objet (être) aimé. La relation, le lien, passe par l’attachement, l’amour donné ou échangé avec les « propriétaires ».
SOMMAIRE
Yves, ce héros
Yves se barre
Le vrai héros, Winnie !
Lili
Living Babylone
Deux frères et sœurs
VI. La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible
Résumé
Winnie.
26 ans. Il est né en 14, 2014
Esteban voulait laisser la meilleure des planètes pour ses enfants.
Il retrouve sa sœur, qu’il croyait avoir perdu à jamais. Il lui fait retrouver lentement sa mémoire perdu lors de sa disparition, il y 14ans – ils avaient 12 et 6ans - elle devient alors tout pour lui, car il peut alors aimer une femme du plus grand amour, le plus pur : platonique. Un amour que seul le lien filial peut apporter.
On ne découvre pas tout de suite son identité.
Ou plutôt si, car c’est lui qui sonne à la porte du héros présumé : Yves.
C’est à la fois une ordure et un homme qui a beaucoup d’amour à donner.
On aime ou on n’aime pas le héros.
Alors qu’il est train de mourir, il se tortille dans tous les sens, comme dans les films de Buster Keaton ou de J.Chan. En se cognant la tête contre une casserole, par exemple…
A sa mort, une seconde prend une éternité. Sa vie dure alors pour toujours. On s’en rappelle…
Fin du résumé
Yves.
Né en 1951, le 18 août, il a donc 89 ans.
La vache ! Il va bientôt avoir 90 ans !! Il choppe un coup de vieux, là.
Hippie de Woodstock, 15/18 août 1969, il devint par la suite un grand médecin, répudié par l’ordre des médecins à cause de ses « tests cliniques sur volontaires ». il fut un des premiers à se demander les raisons de tous ces cancers explosant d’une manière exponentielle sur la Terre.
Il faisait partie des pionniers de la trinité. C’est vers la cinquantaine qu’il se fait mettre des implants et dans ce début de nouveau millénaires ce n’était pas encore de trop la mode les implants.
Une vraie tête de mule ce gars.
Cause, cause toujours pour vouloir avoir raison jusqu’au jour ou la mort à eu raison de ses proses.
Il avait recréer le club des hachichins. Comme feu le club du même nom de 1850. Théophile Gautier, Charles Baudelaire, Gérard de Nerval et même le peintre Delacroix !
La petite Lili.
La sœur du héros. cf. la chanson de P.Peret
Fudr.
Prononcez foudre
Un peu pluvieux que Yves. Copain de toujours c’ui là.
Il a rencontré Esteban, et raconte sa rencontre avec cet homme en ne comprenant qu’à la fin qu’il était le père de Winnie.
Devinez qui je retrouve ? Où je décris une de nos connaissances d’un chapitre antérieur.
Esteban.
On ne fait que de parler de lui, il n’à jamais la parole.
Un peu extrémiste car c’est pour sauver la planète qu’il rejoint Greenpeace.
Il était engagé pour la défense de la planète. Et sa sécurité normale. Mais l’urgence de la situation dans laquelle se trouvait la nature le poussa à abandonner tous ceux qu’il aimait afin de se battre pour leur avenir. En 2024.
La mère de Winnie meurt peu après la disparition de Lili – celle ci avait 6ans- et il change alors du tout au tout, dégoutté de tout, se sentant désespéré et abandonné il perds la foi en l’Homme que lui avait laissé son père. Il a treize ans. Il devient aigri et sans scrupules. Et jusqu’à ses 21ans, il ne va que galèrer.
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YVES, CE HEROS
2040
. Winnie raconte comment il a connu Yves – en 2035- à sa sœur
. L’histoire, en gros, de la vie de Yves.
. Description de l’univers des héros : 2040
« …Je pose un genoux au sol.
Personne autour de moi ne semble s’être aperçu qu’un coup de feu vient d’éclater. Et qu’un homme est touché. Tous sont en extase devant Tim Hardin et Ravi Shankar.
Tout le monde sauf moi qui vient de recevoir la balle destinée à John Roberts.
C’est un fermier réfractaire à la musiques des hippies qui voulait se venger des producteurs du festival en fait, dommage pour mon épaule. Un fermier des Etats Unis qui ne sais pas tirer c’est un comble tu ne trouve pas ma chérie ? »
La petite Lili fronce les sourcils. Elle plisse les yeux comme si elle ressentait la morsure de la balle reçu par son grand père.
- « Et oui les enfants, j’ai reçu une balle là ! Pilepoil où je vous montre… Oh ! Mais on l’a enlevé depuis ! » La fin de sa phrase sonnait rassurant.
-« Merci de préciser ! » souffla t’elle discrètement à sa mère juste pour que elle seule puisse l’entendre. Mais bon, vu la discrète !
-« Pardon… !? », demanda l’ancien, incertain d’avoir compris l’ironie…
Silence. Plus d’allusions.
Il était temps de demander notre lot à ce conteur d’un moment. La récompense devait être à la mesure de notre adresse. Ou du moins de notre persévérance.
Elle devait être énorme étant donné le temps passé à tirer sur les ballons. Un peu stupides ces ballons d’ailleurs, qui au lieu de faire les morts, s’agitent devant nos carabines. Tant pis pour eux. Devinez la surprise d’avoir gagner un panda géant – selon notre nonagénaire !! – après avoir passé on ne sait combien de temps à écouter ses histoires et à racheter ses plombs.
« Génial la peluche! Merci Winnie ! »
N’est elle pas adorable !? Elle se réjouit vraiment d’un rien.
Ca valait pas la peine de souffrir un peu après tout ?
« Sympa le grand-père, tu trouves pas ? »
« Gentil oui !
Nous raconter ses histoires passionnantes faites de maladresses, de quiproquos, merci, je les connais maintenant. Peut être était ce pour nous amadouer et nous faire jouer, va savoir. En tout cas…
C’est bien vrai qu’il est gentil le Père Yves! »
-« Oh ! Frerot, cesse donc de râler ou de critiquer pour une fois que quelqu’un est sympa ! C’est fou ça. T’es fou, tiens ! »
Lili avait raison. Yves le « grand-père », avait tout simplement le contact facile.
- « Un deux… Tu me reçois, frérot ? Si tu ne veux pas monter là haut, t’inquiète pas pour moi… Si tu as peur … je peux y aller toute seule ! »
- « c’est ça, ouais ! Pour t’entendre toute la nuit me le rabâcher et m’enfoncer … Allez on y va ! »
Elle me cherche là !?
- « et puis d’ailleurs on monte pas en bas… Soeurette! »
J’ai eu le temps d’apprécier et de me faire une idée. Voilà bientôt cinq ans que je me suis trouvé ce stage.
Je bosse dans ce parc, Le 7eme ciel. Tu parles d’un pauv’ nom. Mais avec la faible vue que l’on avait d’en bas, qui aurait pu faire penser à l’enfer on pouvait légitimement se croire au Paradis, en quelques sortes…
Je suis arrivé pour voir la fin de la construction de cette attraction, ses premiers tours et tout le tralala.
Il faut voir l’engouement du public pour ce parc un peu spécial.
Lili était pâle d’envie. Elle était médusée de voir l’intérieur.
-« Allez, go ! Sinon tu va regarder jusqu’à te décourager. Et c’est sur moi que tout va retomber ! »
-« Parles pour toi dis donc. Ca ne me gênes pas d’avoir les pieds en l’air, moi. Et toi, ton vertige, ça ne te dérange pas pour bosser ici ? »
La chieuse !
C’est en effet ici que l’on était le plus haut dans la ville, mais d’habitude j’évite de m’approcher du bord et de mater dans le vide.
Ce parc a été ajouté aux derniers étages des plus grands bâtiments Nord de la ville.
C’était assez sympa de pouvoir regarder ses bâtiments tout en se disant qu’on est bien mieux à notre place. Au lieu de bosser comme ceux d’en face. En face en bas quoi. Bien en bas.
Aujourd’hui, l’espace est un des privilèges que seuls les plus grands peuvent se procurer, et acheter ou exploiter comme on peut se trouver ici, sous les hauts nuages.
Alors si on peut profiter de la Lune pour une fois, pourquoi ne pas pousser le vice à se promener les pieds au plafond !
Et j’en connais une que cela excite en plus.
La vue que nous avions de notre siège était un peu celle des privilégiés. Les nuages n’étaient pas trop présents et cela nous permettait d’admirer la ville du haut. Admirer. On pouvait surtout contempler les lumières des pubs, des enseignes des entrées et sorties de routes, de tunnels… Bien que l’on aperçoives de nombreuses teintes, celles ci ne nous font pas, ou peu, oublier la tristesse de nos quartiers.
C’est valable tant pour le côté architectural, que pour le sens affectif de nos concitoyens. C’est pas gai ! Il n’y pas énormément d’espaces où respirer à pleins poumons ici bas, empilées les une sur les autres, les affiches publicitaires privées pullulent sur les murs. On étouffe rien qu’en ouvrant les yeux.
Les routes se suivent et se ressemblent, pont sur pont. Tout y est complet pour circuler. Les taxis et transports en commun sont visibles où que l’on soit. Complet, complet, complet. D’ailleurs, le bruit incessant ne nous laisse pas l’occasion d’en faire abstraction. Toute la ville est coincée dans les transports publics, et voitures particulières pour les nombreux riches.
La hauteur à laquelle nous nous trouvons nous laisse apercevoir la frénésie qui règne quelques centaines de mètres plus bas. Nous pouvons nous en extraire un peu, grâce à ce job de manutention. Au moins, il me permettait d’échapper à ceux d’en bas.
Qu’ils y restent ! Les loosers.
Tous à faire la gueule. Traçant, la tête vers le bas car cela ne sert à rien de tenter de voir le ciel. Il existe ce ciel bleu. Il existe en souvenir… Ou trop loin d’ici pour tenter de l’apercevoir. Combien même les tours seraient moins hautes, l’air trop lourd des rejets de circulation, production en tous genres, et tout le reste, n’est pas balayé par le vent, trop chaud pour nous prouver qu’il y a encore un espoir pour que la nature nous aide. Comme le ciel est gris, on est aigris. Normal.
L’humain s’est approprié la maîtrise de la planète – pauvre d’elle, soit dit en passant - alors qu’il se débrouille seul. Qu’il se suicide sans rédemption ni aide!
Mère Nature serait elle rancunière? P’têt qu’elle s’est résignée elle aussi. Comme la plus part des gens. Bah, on va tous y passer alors… Autant profiter un peu des moments comme celui ci.
Assis dans notre compartiment deux places, nous filions à une allure folle. La première attraction à dépasser la vitesse du son. Et suspendus dans le vide, les virages de 2pi radiant scotchent !
Ca y est, le plus dur est passé. La ballade va continuer encore une minute, mais sans cascades. Et plus de sensations de se trouver dans une machine à laver.
-« Tiens c’est marrant, d’ici on vois l’père Yves. Il est en train de fermer sa cabane. C’est pourtant pas l’heure… »
-« Tu le connais de où déjà ce monsieur ? »
-« Hou là! Il était déjà là à l’époque de Woodstock. Tu te rends compte ? La vache.
Là il va prendre un coup de vieux. Il s’approche des 100 berges comme il dit. Mais bon, il a encore le temps.
A cause de ce genre d’histoires qu’il raconte, et bein tu serais étonnée de connaître la face cachée de ce gentil papy. »
-« Ah ouais ! J’oubliais le parano ! C’est quoi Woodstock ? »
-« … Je connaissais son histoire de balle reçu à l’épaule. Il avait à peu près ton age à l’époque où il vivait à la mode hippie. A peine 18 ans le jour du fabuleux concert de Woodstock. En 68.
Woodstock, c’était …..
Ce qu’il ne t’a pas raconté, c’est qu’ils étaient tous ou presque à fumer de l’herbe, c’était très roots Woodstock. Evidement lui avait un pèt à la main, et heureusement qu’ il le tenait à droite… »
Je mate la mienne de main avec regret. Elle est vide ! D’ailleurs je crois que ma sœur vient d’me capter… aie !
-« … et bein, il l’a même pas lâché son bedot. Bon par contre il pensait plus trop à fumer.
Un genou au sol, personne autour de lui ne semble s’être aperçu qu’un coup de feu vient d’éclater. Et qu’un homme a été touché. Tous sont en extase devant Jimmy, Bob.
Tout le monde sauf lui qui vient de recevoir la balle destinée à John Roberts.
Penché sur son bras, il ne réalise pas ce qui peu lui provoquer une telle douleur. On pourrait décrire ça comme une intense brûlure. Personne n’a encore prêté attention à Yves, à quatre pâtes. Apres 5 secondes de réflexion, ou bien 5 minutes allez savoir, et après avoir rapidement analysé son état – déjà, il n’était pas mort– il pouvait se lâcher à tirer une latte afin d’avoir un peu de plaisir en ce moment pas top joyce. Forcement, le bras gauche hors service, il devait se servir de son bras unique pour le rallumer. Ha ! c’est galère quand on doit rallumer, agenouillé et avec un bras en vrac. Sans exagérer.
Heureusement que Fudr était là – toujours attentionné c’ui là !- et qu’il s’intéressait à son prochain. Toujours prêt à rendre service. Et là il s’est rendu vraiment utile, empêchant deux trois gars de marcher dessus l’pôv Yves. »
- « Heu… ouais, tu le connaît de où alors ??
- « Ohh, ça remonte à mon arrivée ici.
J’ai rencontré Yves pour la première fois juste en débarquant.
Je ne connaissais personne, et il à du voir que j’étais paumé et à auras voulu m’aider. Lui attendait un ami qui arrivait de Calcutta, et là nous nous sommes croisé. Ah il pétait la forme. Je le croyais pas quand il m’a annoncé son age. Bref !
Raconter la vie de yves.
-« Si j’arrive pas avant la fermeture du tabac, je vais encore me faire fracasser ! Salut les gars! »
Je me revoie dévalent la rue du Ménil, pour revenir à la rue Etienne Dolet avec mon paquet de tabac pour mon père. Je me rappelle aussi que pendant les vacances d’été le soleil était inéluctablement présent durant les deux mois et même durant les premières semaines de rentrée. Et l’hiver était accompagné de neige. Les rues en étaient pleines.
Tu te rends compte qu’il a vécu xx ans dans sa Trinité.
Pour finir par bosser dans un parc d’attraction. Où il est propriétaire de son stand. Bon, il est endetté à vie, mais il vis sur l’argent de la banque. Crédits sur crédits. De toutes manières, comme il dit, il n’emportera rien avec lui outre tombe. Alors tant qu’il n’à pas la sensation de voler de pauvres gens, aucun scrupules ! Face aux banquiers comme il dit encore, c’est œil pour œil.
I
LE GRAND DEPART
YVES SE BARRE
2002
Le jeu de tarot
L’Empereur
La roue de fortune
L’As de bâton
La maison dieu
La Lune
. On croit toujours que Yves est le principal héros.
+ Yakamoneye.
. La vie de Yves en 2002.
. Yves rencontre Winnie en 2035, donc 84 et 21 ans.
Peut être que Yves me faisait penser à mon père, et que je lui pardonnais le mal qu’Esteban nous avait fait à ma mère et à moi.
Pour ces fêtes de fin d’année, je ne sais pas encore ce qui m’attends !
Ni même où je serai. Mais je pense que ça se fêtera au soleil. Peut être en Espagne… ou au Brésil. Je ne sais…
Mais ce dont je suis sur, c’est que cela me réservera des surprises.
Normalement je devrais avoir 52 ans. Depuis peu mais bon. Le fait est que par miracle, mais oui !, je n’ai jamais dépassé la trentaine. Enfin je dis la trentaine car c’est là où je me suis réveillé, mais j’ai toujours été très ouvert et jeune d’esprit. Woodstock était le plus merveilleux cadeau que l’on aurais pu m’offrir et on ne changes pas une équipe qui gagne. Et peut être me suis je arrêter de grandir (hum, mûrir ?) après un tel cadeau pour mon dix-huitième anniversaire.
Je vais pouvoir respirer autre chose que du CO2 à longueur de temps. Peut être pas tout de suite les cocotiers si je passe voir mon vieux Ramon. On va pouvoir causer intello et bonnes bouffes dièt.
Tôt ou tard, je l’aurai mon paradis, et de mon vivant en plus. Mais c’est ça que j’ai en tête. Plus d’horaires, plus de contrainte de temps ni d’argent. Abandonnée, la culture pécuniaire de chacun.
Le rêve commence. Vas z’y rêve…
Qu'est ce qu'il faut faire ?Mais qu'est ce qu'il faut faire ?Mais qu'est ce qu'on peut faire ? Qu'est ce qu'il faut faire pour court-circuiter ? Que faire pour court-circuiter la conspiration,Qui fait que comme d'habitude je vis au fil des saisons ?Filin tendu, en vue, que mes rêves soient illusions ?J'les volerait bien pour de bon vos montages de millions,Mais bon, y a bien ma bagnole et mon chien,Le biberon du bébé, baby-sitter qui vient demain,La bouffe, le loyer, la banque à rembourser,Babylone ma bien aimée c'est pour toi que je vais bosser.Mais bon, y a bien cette chose que j'ai en moi,Tu ne peux pas la toucher, y a que moi qui la vois,Vision virtuelle venant, des vent les plus lointains,Je suis vivant et en rêvant je vois la vie comme elle vient.Le rêve commence ... Le rêve commence ...Le rêve commence ... Le rêve commence ...Le rêve commence, je m'en vais vite et bienPas de volant : les virages se négocient bienBien voilà que maintenant, un voilier me prend !Et c'est toutes voiles dans le vent que je voyage a présentJe n'ai pas vu de violence, tu as eu de la chanceJe n'ai pas vu de violence, sûrement pas en FranceJe n'ai pas vu de violence, tu as eu de la chanceJe n'ai pas vu de violence, danse danse danseJe n'ai pas vu de violence, de voiture de ville,Et c'est en France que je poursuis mon exil,Je vis, je vois, j'oublie les imbéciles,Et c'est là qu'au loin j'aperçois une île ... Yes !Très vite je m'approche, sur l'eau je ricoche,Et pof ! J'atterris devant le sourire d'un mioche,Dans sa main un morceau de brioche,A côté de lui un chien qui renifle ses poches.Ici tout est bien, quand même mieux qu'au cinoche,L'air qu'on respire est sain personne ne roule en Porsche,On est chez quelqu'un que je sais apprécier,Il est dans mes rêves depuis des dizaines d'années.On est chez mon frère, celui qui jamais nous envie,Celui qui aime la terre, l'eau, qui a les enfants pour amis,Lui il sait se taire, on écoute ce qu'il dit,Car jamais, jamais, jamais de sa bouche n'apparaît le mépris.L'humour est son petit frère, l'amour son aîné,Son nom représente la terre : il s'appelle Yakamoneye !Chez Yakamoneye, nan nan, y a pas de monnaie,Y a pas barbelés, pour t'empêcher d'entrer,Y a pas mal de mouflets, chez Yakamoneye,Un peu de sinsé, beaucoup de liberté !Quand est-ce qu'on va manger, mais qu'est ce qu'on va planter,Y a pas de quoi s'inquiéter, nan nan ! Chez YakamoneyeY a pas de monnaie (barbelé) chez YakamoneyeY a pas mal de mouflets, et c'est bien les moufletsJe rêve ... Je rêve ... Oh oui, je rêve, je fais que ça,mon frère, tu voies.Je rêve ... Je rêve ... Je rêve ... Je rêve ...Je rêve ... Je rêve ... Je rêve ... Emmène nous avec toi !Je rêve, oh oui mon frère, ça vaut tous mes mois de salaire,Ma couette c'est le repère où je mène une vie pépère.J' libère le monde amère, et même si je reste fière,J'aurais du mal à refaire tout ce qu'il va de travers,Alors j'traverse les océans, pour trouver ce monde d'enfants,Fonçant comme un dément vers ces gens plus cléments,J'y reste quelques temps, tant que je peux y rester,Et quand le réveil sonne j'ai l'énergie pour lutter.Car j'ai été chez mon frère, celui qui jamais nous envie,Que faire que faire ... pour court-circuiterJe rêve ... Je rêve ... Faut rêver tu vois je rêve...Je rêve, oh oui mon frère, ça vaut tous mes mois de salaire,Ma couette c'est le repère où je mène une vie pépère.J' libère le monde amère, même si je reste fière,J'aurais du mal à refaire tout ce qu'il va de travers,Alors j'traverse les océans, pour trouver ce monde d'enfants,Fonçant comme un dément vers ces gens plus cléments,J'y reste quelques temps, tant que je peux y rester,Et quand le réveil sonne j'ai l'énergie pour lutter.Car j'ai été chez mon frère, celui qui jamais nous envie,Chez Yakamoneye ... Chez Yakamoneye .........
Mais quelle attente. Quel stress du départ avant… tout départ.
Mais quelle joie d’être serein sur un point au moins. Ma décision est prise. Je part. je ne m’enfuis pas je vole. Mais cette fois c’est pour de bon. Attendre cinqu.. trente ans pour se décider à bouger son cul. Et bein mince alors ! cette fois ci c’est dans moins de trois mois. Un peu avant Noël quoi. Et toujours pas de destination pour ma première étape de tours du monde, en solitaire pour le moment. Soit l’Espagne si je vais retrouver un ancien chef avec qui j’ai bossé pendant mes études, en apprentissage dans un cinq étoiles (tout ça pour finir troisième dans un boui boui).On passait de bonnes soirées avec Ramon et Fudr. Et oui j’ai repris mes études – un BTS cuisine- en 90. Sans doutes les psy auraient ils diagnostiqué ça comme la crise de la quarantaine…..
J’adorais trop les goûts de la nature. Je désirais reconnaître toutes ses saveurs. Et une bonne chose ne va jamais seule, alors j’ai du rencontrer notre ami Ramon. Lui était déjà chef depuis deux ans. Il avait deux apprentis dans sa cuisine. En fait il en changeais souvent car la plus part ne savaient pas utiliser leurs mains. Aucune des deux, même une seule à la fois. De vrais calamité ces gamins. Mais par bonheur j’y suis resté mes deux années, et y est travaillé encore deux ans. Avant de tenter autre chose. Et oui déjà j’avais la bougeotte.
Alors maintenant, je suis prêt à connaître le monde, de puiser ses parfums à leurs racines. Pour commencer l’Espagne.
Dés mon préavis pour l’appart est terminé ; je me casse. Ciao every body!
Je compte traverser des pays comme le Sénégal, l’Inde, et le Pérou.
Je parle heureusement le portugais en plus de l’espagnol. Evidement le british. Je sais saluer en italien, « Ciao », en arabe « Salam », en sénégalais xxxxxxxxx, en indien « Namaste », en x x x x x x x x x x x , en vietnamien xxxxxxx.
Et pour concilier tout le monde, la musique est universelle. J’ai toujours ma Takamine. Grâce à pas mal de mauvaises blagues sur ma façon de jouer – à mes début, il y à pas loin de 11 ans – ca m’avait motivé, tu pense. Et aujourd’hui il faut avouer que je suis apprécié en tant que gratteur.
Tellement de pays à goûter, à toucher… j’en salive.
Ma décision à été prise au moment où Mimi nous à quitté. Pour ne pas rater la chance que l’on a de pouvoir jouir d’une telle abondance de fruits que la Terre nous tends. Pêches, pommes, … ses odeurs de fleurs, de pin, de terre, avant de nous retrouver comme engrais pour ces mêmes arbres. Les vieux disaient « Tu va attraper la mort ! », et comme si on ne pouvait pas attraper la vie ? Alors si c’est pour rester à attendre que ce soit la mort qui nous rattrape… mieux vaut le savoir car elle court vite la chienne. La vie. Et ne pas la rater. Donc je mates ce qui ce trouve derrière mon dos, derrière chez moi. Et comme ça promets d’être long, je dois être hyper bien organisé.
Un sac à dos de quatre vingt litres. Un super sac de 65+15L Jaguar. De chez Karrimor.
Un sac de couchage léger avec un tapis autogonflant, plus un poncho qui peut servir de couverture, oreiller.
Un hamac, évidement.
Une tente, qui fait quand même 2,3kgs. Et est ce utile ? DANS LE DOUTE …!!
(Dans le doute, normalement on s’abstient !!)
Une trousse de secours, plus une couverture de survie.
Pompes : marche et sandales.
Une lampe.
2 couteaux, un suisse et un opinel.
Popote et co.
Fringues, chaudes et légères.
Sacs Zip-lock pour ranger cartes, papiers importants.
Lunettes de soleil.
2 T-Shirts, on peut en acheter moins cher sur place si besoin
1 pantalon en toile (sèche plus vite qu'un jean, résistant)
1 shorts
Maillot de bain.
1 chemise et 1 sur chemise.
2 paires de chaussette 1 écharpe coton – chêche- qui peut servir d'écharpe, de couvre tête, de corde pour suspendre le sac, ...
1 trousse de toilette. Heureusement.
1 poche planquée en holdster.
……
Tout bien réglé, car qui paie ses dettes s’enrichi… bien que cela soit relatif aux propriétaires des comptes. Le courrier à l’adresse de Fudr.
Je peux partir tranquille.
Action. Jour J est à présent réalité.
CF LIVRE DE ROUTE.
Afin de ne pas dépenser d’argent inutilement pour le transport, ne surtout pas utiliser les transports en commun tant que je serai en pays riche. La meilleure solution est le Itchiking, en espérant ne pas tomber sur un suicidaire au volant. Et le premier type à s’arrêter est Jérome, bien sympa la route ensemble. En commun la même affiliation à ce genre de soirées embrumées…
Yves nous fait la description d’un personnage, en 2035, sans nous donner son identité – Winnie – et semble s’amouracher de lui. Qques soirées avec lui… et qques scènes vont nous mettre sur la piste. Fin du I.
II
LE VRAI HEROS, WINNIE
Histoire de Winnie
2034
.— Winnie à Babylone avant la Trinité, +h tafs.
. On ne poursuit la route qu’avec Winnie qui après de nombreuses descriptions de sa vie, nous annonce l’existence d’une sœur, Lili en 39.
. On apprend à le connaître et on l’aime un peu moins.
. « Et W s’en va pour la Trinité… » 34-35 : fin du II
Crevé par sa journée, Winnie se dit qu’il était enfin en congé après une vingtaine d’heures de boulot, il s’égare alors en regardant passer les panneaux publicitaires. Il faut dire qu’il a le choix des distractions. XXXXXXXXXXXXXXX pub pub pub. Au fil de sa descente, étage après étage il se met à mater ses voisins. Tous usagers du bus vertical. 280…270…260… “Quelques étages” de plus et enfin on se retrouvera à la maison… super. Adresse : appt. 1415, 13ème SS.
Avec la réflexion de la lumière sur les vitres du « car », et la nuit qui devient quasi-totale au fur et à mesure que la descente s’effectue, il est de plus en plus aisé d’observer les Autres. Certains assis, certains comme lui arrivés parmi les derniers dans la voiture. Debout, la plupart font la gueule. Lui devra descendre presque au raz de la première route. Au treizième étage. Le 13ème, ça va encore. Deux de plus vers l’obscurité et ç’aurait été la misère. Les dix premiers étages étant complètement dans l’obscurité faute de sécurité suffisante. Tous les bricoleurs des environs ayant bousillé le système électrique en s’amusant à frauder. En essayant de frauder. Force de récidive aura eu grâce des autorités qui les auront abandonnés à leur sort. Evidement, ceci n’est pas pour améliorer les rapports nord-sud. Aie Aie Aie… on dirait 14-18 quelques fois. Un étage a été complètement détruit il y a quelques années description de l’effond rement XXXXXX. Alors squattage. Normal. Et depuis, vive la sécurité sous le 11ème.
Dans 15-20 min, il devrait y avoir de la place. Enfin s’asseoir. Ensuite, la correspondance pour changer de face. Plein sud. Mais pour l’heure, zieuter afin de sauter sur une place se libérant, là, tout de suite.
-« Je présume que Môssieur n’est pas assez content de gagner de la tune, qu’il lui faudrait aussi toujours sa place de réservée !!! »
Voila qu’il s’imagine alors la pensée des ses voisins, il croit les entendre marmonner leurs problèmes, leurs envies… Il les imagine dans leur vie privée, avec leurs proches, leurs amis.
-« Peut être sont ils de bons parents après tout… quand ils ne font pas la gueule à leurs voisins! »
L’imagination n’est pas mauvaise, en tout cas réfléchir sur le compte de telle ou telle personne empêche de perdre autant de neurones que pendant l’inactivité cérébrale. Et puis il n’y a pas de noms cités, et je suis certain que tout le monde joue à mater son prochain. Il y a quelque chose de malsain quand cela devient maladif, et surtout quand cela empiète sur la vie privée de ces victimes. Mais dans la globalité, réfléchir sur une personne, puis sur une autre et encore une autre, ce n’est que réfléchir sur la société au plus petit degré. C’est aussi réfléchir sur soi. Bein ouais, juger quelqu’un est également avoir une réflexion sur soi même, sur ce que l’on ferait ou pas à la place du sus cité. Je me demande si trouver quelque chose de mal à telle ou telle situation, ou un manque de bonheur chez les gens ne serait pas, en général, un moyen de se rehausser justement par rapport à ces mêmes personnes . -« Si eux sont mauvais juge en agissant ainsi ou ainsi, je devrais être meilleur en faisant autre chose que ceux-ci !!! ». Ce serait peut être trouver son propre sort plus enviable que le leur, et ainsi trouver le bonheur. Une part de bonheur. Un bonheur virtuel cependant.
…
« Me voila arrivé, et j’ai juste le temps de me préparer. Une petite douche, un petit rangement de l’appart, et vu sa taille cela devrait aller vite. Ah ! Quelle chienne de vie. Me voila seul depuis… trois semaines et il faut que ce soit un pote qui me ramène le gibier. Et à la maison.
Ai rencontré Sabrina Pichol samedi 04 décembre 2075 à l’occasion d’un rancart que mon cher copain nous avait organisé. Le Cédric ayant voulu faire d’une pierre deux coups en invitant chez moi cette Sabrina et… sa copine Sofia. Cette dernière était pratiquement à mes pieds quand Cédric suggéra de lui assener le coup de grâce chez moi. Elle avait toujours refusé de venir à la maison. Aurait elle eu tord ? …
Mon pote nous avait donc arrangé une ‘tite soirée, et Sabrina, qu’il ne connaissait pas, servait d’escorte à sa copine. Mais en ce soir de décembre, tout ne se passa pas comme du tout prévu : Cédric avec Sabrina. Sofia avec moi.
Tout allait pour le mieux pour Sofia. Et ce, dés le début de soirée. Mais Cédric ne semblait pas au goût de sa copine. Il faut reconnaître qu’elle était plus que charmante et entièrement au mien, de goût.
Quelques larmes. Quelques cris. Au revoir tout le monde. Excepté mon Cédric.» Quelle Chienne de vie quand même. Aurais je eu tord de lâcher Sofia 10mins après notre premier bec pour lui avouer mes sentiments naissant pour Sabrina ???? Quelle manque de classe et de gratitude envers mon honnêteté…
…
Quelle magnifique journée. Ha ! Oui vraiment ! Journée idéale pour aller faire le marché. De plus – quelle coïncidence- c’est samedi : le jour du marché. Un des jours de marché avec le mardi et le jeudi.
-« Je préférerais que l’on retourne à l’extérieur. » Le marché couvert est un plus cher que celui en dehors du bâtiment. Heu… franchement plus cher même. « C’est trop cher pour moi dans ce coin. Si ça ne t’ennuis pas… »
-« Comment ça ? Tu veux acheter quelque chose? Je pensais que l’on était venu juste pour se balader ! »
-« Oh, non. Je viens ici pour flâner. C’est tout. Mais c’est pas pour moi ici !!»
…
Winnie -19 ans – et Mimoun – 28 ans – quittaient enfin du taffe, et après une dure journée de labeur, l’un à couper et servir les clients en Sibérienne, en White Widow –un des meilleurs…..- , leur préparer de ces shiloms, comme d’hab, alors que l’autre poursuivait ses études « de philosophie », se rejoignent donc. En voila un futur rouleur pro, et l’autre docteur en philo ! Superbe rime. Quel tableau représenté par nos deux compères se retrouvant devant « Les rêves bleus » à minuit plus que passé. Et comme d’habitude, ils finiront leur nuit chez Aziz, club des plus réputé dans ce quartier, histoire de se mettre autre chose dans la tête que de la weed… Disons des femmes et de l’alcool.
(Un quartier est représenté par 9 pâtés, composé d’immeubles sur plusieurs centaines d’étages tournant leurs faces face aux points cardinaux. Trois « niveaux » sont représentatifs du niveau social. Le nord, lumineux. Le centre, « business land ». Et le sud, plus chaud et… plus sombre.)
Vingt minutes seront nécessaires pour rejoindre Aziz des Rêves bleus.
En premier lieu, passer par le souk afin de se prendre un de ses fabuleux fast burger. Un régal. Un accomplissement culinaire pour l’expert gustatif qu’était devenu Winnie.
Les voila donc à traverser la moitié de l’énorme bâtiment où travaillaient. Dans le bus vertical, Mimoun sourit à un de ses voisins :
-« Qu’est ce qu’il a à me sourire comme ça, lui ? » pensa t-il en lui répondant avec un hochement de tête bien plus que sympathique.
-« Qu’est ce qu’il a à lui sourire comme ça, lui ? » se demanda Winnie, avec à son tour un hochement de tête. « Il est tombé amoureux de mon pote ? Ça, ça va lui plaire à mon gars! »
Ce client là, il devait pas être du coin. Ou alors il venait de gagner au Loto. Tout sourire qu’il pouvait être, ça n’allait pas nous arranger nos finances, à nous.
Ou alors… ou alors il venait d’apprendre une heureuse nouvelle. Et dans tous les cas, il pourrait quand même nous aider un peu…
Un regard, un seul, suffit entre Winnie et Mimoun pour se comprendre. Le léger sourcillement suffisait. Mimoun attaqua.
-« Bonjour ! Je vous prie de m’excuser, ne travailleriez vous pas à la faculté ? Face nord, au 221 ?»
-« Heu !? Ben non ! C’est la première fois que je passe dans l’quartier. On m’a conseillé de passer voir un gars, au 249N, pour pirater pour moins cher ma bécane. Mais impossible de le trouver ! Bah ! Je me débrouillerais sans lui.»
Toujours le sourire au bec, c’est sûr c’était un bien heureux.
-« Et tu restes dans quel coin si c’est pas indiscret ? »
-« Je viens de pas très loin. Je suis de la tour d’à côté, la nord. La 6-8. »
-« Et maintenant, tu t’apprêtes à faire quoi ? Parce que nous on a fini not’journée, et on va boire un verre. Si ça te dit? » Indirectement, Mimoun lui proposa de nous accompagner. « On va te montrer un club que tu ne pourra pas oublier de si tôt ! »
-« Boire un verre, pourquoi pas. Mais j’ai une sainte horreur des boites. Peut être une autre fois, hein !? »
Tout le monde descend. Tous les trois au même arrêt pour prendre leur correspondance respective. On peut toujours essayer un bar.
-« Donc venir boire un petit verre ne te dis rien ? Allez, on t’invite pour la première fois. »
Allez hop, en route mauvaise troupe. Direction chez Aziz, notre club de prédilection. Mimoun accompagne Machin à l’intérieur du club en attendant que Winnie « salue » les physio. Y a pas grand monde pour une fois…
-« Dites, c’est un night club, ça !? » Et voila, il l’a découvert…..
-« On vient ici tous les soirs. C’est le meilleur club de tous les quartiers alentours. C’est encore calme, mais il va y avoir des filles dans un peu de temps. »
Ce qui aurait du rassurer Machin ne lui fit guère autre effet que de le paniquer.
-« Hé ! Je vous avais dit pas de boite. C’est une boite ici. Oh ! Non ça va pas ça ! »
Winnie vint à la rescousse de son ami :
-« Bon, tu as droit à une consommation de toute façon ; une fois que l’entrée est réglée ! Qu’est ce que tu veux à boire ? Vas y, prends ce que tu désires… »
-« Non, non, non… Je n’aime pas les boites, un point c’est tout ! Et j’ai rien payé pour l’entrée moi. Je m’en vais… »
Aller !!! Ça commence, et Winnie attaque :
-« Il est bien temps de raller mon p’tit père, tu y es dans la boite. Tu n’avais pas vu écris en gros au dessus de la porte « Club Privé » ? Et tu es rentré quand même. C’est moi qui ai avancé pour vous deux à l’entrée.»
-« Comme d’hab. Et la prochaine fois ce sera moi, et puis la fois d’après ce sera toi, Machin. Comme d’hab. quoi, hein Winnie ? »
-« Quoi ? T’as payé alors que je te l’avais dis que je ne voulais pas de boite. J’ai dis ok pour un verre, mais pas dans une boite… Combien tu lui as filé pour l’entrée, au gros ? »
Et bien ce n’est pas trop tôt, ce dit alors Mimoun qui laisse la parole à son pote.
-« 600€ pour tous les trois. Tu vas voir que c’est un très bon club. L’entrée est normalement de 300€. Mais avec nous, tu ne payeras que 200. On connaît les gars à l’entrée j’te l’ai dis. »
Sur le cul, Machin !!
-« Quoi ? C’est pas vrai ? 200€ que tu lui as filé ? Hey! Je paie pas ça, moi ! Je me casse, d’ailleurs. »
Agitation autour de la table. Winnie ne compte pas le laisser partir sans régler sa « dette ».
-« Bon, comme tu veux. Mimoun… on y go? On va boire un verre ailleurs, et on reviendra ici après. C’est toujours payé pour ce soir. »
-« Vous… vous partez aussi ? Vous allez où ? » demande un peu interloqué notre machin.
-« Tu nous as dit ne pas avoir d’argent sur toi. C’est pour ça que j’avais avancé l’entrée. 200€, tu te rappelles ? Si tu ne veux pas boire un verre ailleurs, on te raccompagne pour que tu me rembourse.»
Et là, Winnie et son cher compagnon de tous les jours se lèvent pour suivre leur pigeon. Persuasifs qu’ils sont, l’animal n’ose pas les remercier, ni partir seul. Mais propose à Winnie de se faire rembourser à l’entrée. Le truc à pas dire. Sauf pour se payer une franche rigolade.
-« Se faire rembourser de l’entrée d’une boite. De cette boite ? Pourquoi pas ?! » Inutile de préciser quel ton il usa pour tenter de dissuader Machin. « Dans ses conditions, je préfère te laisser demander aux golgoths à l’entrée. Et bon courage ! ».
Ce n’était pas prévu comme ça, mais ce que Mimoun chuchota eu un effet plus que favorable.
-« Le laisse pas faire Winnie ! Ils vont le trucider ! Ils vont l’estropier ! Ils vont l’éborgner, le manger ! Ils vont le marave ! Si y va les voir, y vont le… »
Peu discrètes, ces paroles firent faire illico demi tour au vaillant machin.
-« Quoi ? Qu’est ce qui ce passe ? Tu laisses tomber ton « dû » ? Tu fais quoi, là ? »
-« Oh ! Là ! Là ! Pardon les gars, je suis… je suis désolé… » On voyait non pas la gène, mais un début de frayeur se lire sur le doux visage de machin. Comme il était beau. Blonds et légèrement bouclés étaient ses cheveux. De son visage, évidement blanc, commençaient à perler quelques gouttes de sueur. Il était pas aveugle. Et pas trop idiot, alors il préféra laisser tomber cette histoire de remboursement de l’entrée. A présent, c’était à Winnie qu’il devait de l’argent. Apres maintes discussions sur le mode de paiement et l’échéance, ils en arrivèrent à s’arranger le soir même. Mimoun et Winnie reviendraient après avoir raccompagné leur nouvel ami.
Echange de numéros. Deux billets de cent. Merci beaucoup, bonne soirée. A bientôt. A jamais. Merci Machin.
-« Comment ça ? On doit repayer ? On nous avait dis que l’on pourrait revenir après avoir raccompagné notre … ami »
Mais Winnie savait réfléchir aussi vite que l’autre. Dans l’expectative de ne plus pouvoir rentrer dans ce club et attribues jouant en la faveur des ouvreurs, abdication. Winnie sorti un billet de 50, et le tendit. L’entrée pour Mimoun et lui était de nouveau réglée.
…
Apres avoir piqué la caisse de son coffe où il bossait depuis 16 mois, Winnie décide de repartir, sans destination précise. Plus d’un an qu’il bossait comme « garçon de coffee ». Tu parles d’un stage de fin d’études. Tous les jours la même histoire. Plein de pets dans les dents. Et un ou deux chewing-gums entre celles-ci. J’étais sans cesse ΔΣΦ. Trois ans à trimer dur pour en arriver là ! Winnie a tout de suite vu qu’il était possible d’avancer plus vite dans la vie avec l’argent. D’où que cet argent puisse venir.
…
Le fond -qu’il ne va pas tarder à toucher- ne l’intéresse pas. C’est plutôt la forme qui lui importe. Et ce pour tout ce qu’il entreprend. Il ne s’intéresse en fait qu’à une chose : l’apparence. Ce que l’on peut dire de lui, voire en lui. Ou plutôt il cherche à faire dégager de lui ce que les autres désirent voire. Toujours dans le but d’arriver à ses fins, révélant un manque certain de sincérité, c’est sûr.
III
LILI
2039
. « Rentré à Babylone depuis 2 jours,… » fin 39 : début du III
. + Retrouvaille des frères et sœurs.
. + La vie est belle.
Apres son retour à Babylone, Winnie se voit proposer un job par Yves. Il le présente alors à sa sœur.
Lili. Sa naissance à elle a été désirée. Il y à dix sept ans. Elle a eu tout le bonheur que Winnie aurait pu avoir. Seulement, une dizaine d’année avant sa sœur, c’était trop tôt pour sa jeune maman, contrainte à abandonner ce premier enfant. Dans les années 14, cette toute jeune maman n’aurait pu garder et élever un enfant seule. De plus, niveau économique…
IV
LIVING BABYLONE
2040…
. +- nouvelle : courte.
.—Galères, trafics… la vie est moche.
. Départ décidé.
. – Yves meurt.
« Il ne va pas mourir, dis ? Il ne va pas mourir ?… »
« Ne t’inquiète pas, il va bien aller ! »
Le toubib :
« Hé !! Dites donc… Vous n’êtes pas médecin que je sache !?
Alors ne racontez pas n’importe quoi s’il vous plait, vous n’en savez rien !!!
Bon ! De quoi peut –il bien s’agir ? Voyons voyons… »
« peut être son cœur ! » Renchérie Lili. « Il a quatre vingt dix ans »
Aie ! Aie ! Aie !
« Dites donc, vous là tous les deux, vous voulez ma place ?
Vous désirez m ‘apprendre mon métier ? Ttttt..
« Et puis j’ai pas encore quatre vingt dix ans. Pas encore ! »
- « Hou là ! Pardonnez mon impétuosité Môssieur ! Bon moi je sort, de toute façon il n’a pas grand chose. Je vous embrasse Yves. Je passerai demain matin. »
V
DEUX FRERE ET SOEUR
. Le monde est avarié car + puis – (histoire d’amour, puis tragédie)
.+ Départ de tous les deux.
.+ Il faut se rappeler des morts, qd ils étaient en vie, en forme.
. + Rires des deux.
. + Qques leçons de Winnie à sa sœur.
. – Winnie meurt à son tour, 2ème partie.
Eux !
Peu de temps pour les retrouvailles que décède Winnie, qui suivait alors Lili, comme ange gardien. Fin du livre.
Sachant que nous sommes tous des étrangers les uns pour les autres…
Sale race d’étranger !!! Remarque… une fois que l’on se connaît, il est possible de s’apprécier.
Pas jusqu’à s’aimer, mais quand même, on n’est plus étranger.
Sale race d’humain, voilà tout !
Drôle de mentalité pour un ange.
Le temps ne se prêtait pourtant pas à une promenade matinale dans ces conditions météo. Assez froides.
C’est vrai que cela qualifie assez bien notre ville (notez bien que j’ai dis NOTRE ville !), et c’est bien dommage.
Le fait est qu’il est difficile de lier contacte avec les étrangers. Ici, chacun se méfie de tout le monde. Personne ne parle aux inconnus. Sachant combien Babylon Zoo est peuplée d’étrangers venant de tout le pays, et de tous les pays, on arrive aisément à imaginer la sympathie qu’il règne dans les rues, dans chaque quartier, ou chaque immeuble d’habitation.
Elle est en effet une des plus grandes villes de notre superbe planète.
Bien qu’il en existe de bien plus grandes, la notre est quand même un symbole de l’amour que les humains se portent entre eux !
Hum ! Hum…
Winnie ne déroge pas à la règle.
Il est d’ailleurs difficile de croire que Lili et lui ont leur patrimoine génétique en commun.
Elle est si jeune Lili. Et leur éducation si différente, c’est sans doute à cause de leur mère – ou plutôt grâce à elle - que Lili est si naïve. Si pure.
Mais j’avoue que quelques fois je devrais faire un peu confiance aux sentiments, aux impressions d’une des dernières personnes sur Terre à pouvoir aimer sans calculer.
De quelle planète viens tu Lili ?
Mais bon, uniquement grâce a sa déception de l’humanité, Winnie est parvenu à être le plus défaitiste des hommes. Au moins de son vivant.
Condamné par la naissance des bas-quartiers
Je pense que j'ai mon mot à dire
Qui a vécu pire enfance que ceux
Qui n'ont pas eu la chance de pouvoir grandir ?
Un gros porc baisse son froc dans un tripot de Bangkok
Et c'est un enfant de cinq ans qui lui prend son argent
C'est à grosse dose de coke qu'il supporte ce troc
C'est à grosse dose de coke qu'il supporte
Et moi je pense à tous les autres
Qui tapinent au même moment
Le monde est avare, yeah !
Le monde est avarié !
Le monde est avare, yeah !
Le monde est avarié !
Je suis une petite indie
Un genre de Phoolan Devi
Qui n'a pas de fusil... de fusil
Mariée à douze ans à un pauvre paysan
Je bosse dans les champs... harassant
Ils ont dit tu n'es plus une enfant
Tu es une femme à présent
Le monde... Le monde est avare, yeah !
Le monde est avarié !
Le monde est avare, yeah !
Le monde est avarié !
Le monde est avare, yeah !
Le monde est avarié !
Le monde est avare, yeah !
Le monde est avarié !
Des milliers d'enfant au Pakistan dans des fabriques de ciment... de ciment !
Des petites filles voilées de la tête aux pieds en Afghanistan
Et les enfants de Bogota à qui on arrache les cornées
Le monde est avare, yeah !
Le monde est avarié !
Le monde est avare, yeah !
Le monde est avarié !
Condamné par la naissance d'un hôpital de France
J'ai jamais rien à dire
Je n'ai pas conscience de la chance que j'ai de savoir
Lire et écrire
J'applaudis les lois contre l'immigration
Je vote pour les rois qui protègent mon pognon
Mes enfants hériteront de ma connerie
Et la transmettront à leur rejetons
Et le monde reste...
Et le monde reste avare, yeah
Le monde est avarié !
Le monde est avare, yeah !
Le monde est avarié !
Mais sûrement a t- il encore un peu d’espoir en lui. En tout cas vachement d’amour. Moi je danse sur le monde.
Et oui, ça arrive comme ça ! Un jour on va bien, et le jour d’après, on n’existe plus.
Et toute sa vie vient de traverser pour une dernière fois la mémoire de Winnie. Et puis plus rien. Sauf en effet ze White light. Et pis voilà que sa punition, ou sa récompense, lui tombes dessus! Et ben oui, le voilà retrouvé avec nous. Enfin plutôt dans notre histoire en tant que spectateur.
Peut être pourra t-il accompagner, ou du moins suivre l’évolution de Lili. Que va t-elle devenir de nouveau seule ?
Le monde est avarié.
Même Lili décide de rejoindre La Trinité, seule.
Dégoûtée du genre humain, elle part cependant optimiste, car d’après son frère… tout ne serait pas perdu.
VI
LA VIE EST UNE MALADIE MORTELLE
SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLE
. + Lili arrive à la Trinité.
. + Elle rencontre un jeune homme (cf. scène +- chaude )
. + Vive la vie…
Attention, ce sera un peu différent d’un San Antonio quand même !
La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible
Coluche
Fin.
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FIN
La fin du bouquin pourrait être une vue du future. L’après retour… Une quarantaine d’année après la sortie de ce bouquin.
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Et puis, Lili…
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J’espère bien faire un roman qui se lise comme une BD.
Plein de détails et de couleurs. Donc … prendre plein de photos pour mieux se remémorer les lieux.
Cf. « Itinéraire d’un enfant gâté ».
Finir par remercier le lecteur d’avoir été jusque là.
La trinité n’est vue qu’à partir de bribes de mémoire, de ce que l’on raconte d’elle. Aucun chap. n’est réellement consacré à sa description totale. Reste au lecteur de l’imaginer.
Elle serait située ds une des réserves de « bois » de la planète.
Les H ont du nationaliser, reprendre quelques terres à de grands proprios afin de mettre en culture les forets qui sont maintenant hyper menacées (2024…). Les continents ont donc réquisitionnés des terrains. Mise en culture, les forets sont mise en turn over : espaces utiles, cultures, productions. Bon nombres d’espaces ont disparus depuis ce derniers ¼ de siècle. Vitesse grand v.
Assis en face de moi, ce gars n’avait pas l’air d’un habitué. Rien qu’à voir la vitesse à laquelle il avalait, il ne devait pas être juste venu pour savourer son triple chees. A mon humble avis, il devait être d’un départ plus que proche. Nous nous trouvions à proximité de la Central Station. Et à le regarder zyeuter sa montre, on sentait l’anxiété du voyageur craignant le départ de son train, mais affamé . Il ce peut aussi que son sac de voyage Karrimor 80L l’ai trompé.
Mais c’est idiot, cet idiot risque l’indigestion à ne pas mâcher suffisamment. M’imaginant ce que je pouvais lui dire pour qu’il commence sa digestion par la mastication, je ne m’aperçu qu’il n’était plus seul qu’au moment où il finissait son méga milk-shake cappuccino. Bien belle jeune femme que voilà ! Il va avoir de la bonne compagnie pour la route. Avec un sac comme celui là, il devait porter les affaires de sa compagne. En plus, elle, ne venait avec aucune affaire volumineuse. C’était donc lui qui se coltinait toutes les fringues. La tente. Et tout le tuntoin de camping. Encore un homme rampant aux pieds de sa maîtresse.
Ha bein le voilà qui appelle le serveur -« Peter ! ». Elle, ne commande qu’un café allégé. C’est elle qui paie cette fois. Il n’est pas moins rapide pour avaler ses chips et son triple chees. Apres qu’il ai récupéré le sac à main de mademoiselle, la voilà qui s’équipe du sac à dos, et disparaît sans se retourner. Cette fois, elle ne reviendra plus, et lui ne la rattrapera pas non plus quand…non !? il passe commande et pour la troisième fois, se retrouve avec le même plat sous le nez.
Le voir plonger ses chips dans la sauce pur la nième fois, je détourne les yeux, et préfère scotcher la pancarte publicitaire d’une compagnie de voyage. Celle ci propose un AR, sur l’île de la Trinité. L’image est certes alléchante. Haute de trois étages, large comme cinq, le bleu du ciel vire un peu vers le rose et la mer est légèrement mauve. Dans les coins supérieurs droit et gauche, on aperçoit une traînée de nuages, franchement roses, et les coins inférieurs nous montrent l’éco système de l’île. Apparemment un échantillon de ce que l’on serait emmener à découvrir si on partait dans l’heure.
… et je me réveil dans le noir. J’entends tout ce qui se passe autour de moi. Je n’arrives pas à leur faire savoir. Je ne peux ni leur parler ni même bouger. Je finirai par comprendre mon coma. A vivre avec.
C’est comme ça que j’ai pu atteindre l’illumination, grâce à la recherche de l’écoute de mon corps
…….
La descente lui paru plus rapide que la montée, et lorsqu’il fut à hauteur de la villa de Belieu, tout feux intérieurs allumés, il reçu comme une seconde image, qui semblait venir du passé. Mais il ne s’arrêta pas, il était tard, et il devait rentrer au camping de Ramatuelle, histoire de profiter d’une bonne douche, puis se coucher tôt. Demain son premier jour commençait à six heure trente. Il se sentait déjà tout fatigué, le décalage horaire ou peut être l’air du sud. La farniente.
Ok… ok.. sans trop avoir le choix, Winnie se mit à chercher le meilleur prix au départ de Charles de Gaules. « Trop cher, trop cher. »
- Si tu cherches l’aventure, pourquoi ne pas tenter de traverser la France en stop, et l’Espagne ? Ca ne devrait pas être trop dur en ce moment, avec tous ces départs.
Cette idée fut très très bien reçu par l’intéressé. Ils se mirent d’accord, et un croix sur le calendrier, accroché à côté d’un des PC, indiqua que Winnie n’avait plus que trois jours avant son grand départ.
Une semaine comme toutes les autres passa. Aurélien, naturel entreprenant, laissa un ultimatum de deux jours à son invité. La veille du départ prévu, sac à dos préparé avec lui, Winnie failli craqué et remettre encore le jour J.
D’un naturel aussi autoritaire, Aurélien le convainc.
Quasi manu militari, Winnie se retrouva boulevard de Belleville avec son ami à chercher un taxi.
Le chauffeur bien trouvé, il indique au papi qu’il veux se rendre à Rungis. Adieu entre les amis, et Antoine salut l’aventurier qui le regarde par la vitre arrière de la voiture.
Un peu avant sa destination atteinte, il demande au chauffeur de s’arrêter pour retirer un peu d’argent à un distributeur. La voiture arrêtée, son sac à la main, il se penche vers le vieux conducteur parisien, et lui lance :
- Qui m’aime me suive ! Merci pour la course ! et le voilà à détaler et à lui montrer ses talons. Le vieil homme en aura sans doute vu d’autres, mais ne peut se retenir de pester contre cette jeunesse qui va de mal en pis.
Continuant à pied jusqu’au lieu dit de Rungis, il ruminera tout ce temps contre son ami qui aurait pu l’accompagner jusqu’ici, il se sent un peu abandonné.
Travailler en costume et en musique, gagner un peu d’argent –rarement autant et aussi vite- est un travail suffisamment facile pour que Winnie continue après ces quelques années de maraudage. Quelques risques, qu’il faut savoir gérer, mais commettre ce genre de larcin est rentable lorsqu’on a de l’audace, ou que l’on ne manque pas de toupet.
C’est à Winnie que semble être destinées les intentions de la belle, et il lui semble que la réciproque pourrait être vraie. Durant le monologue de Robertino, les regards on été échangés de manière suffisamment significative, Winnie ayant forcé, lui, sur son « spécial velours ».
Elle, semble être venue sur le conseils de la petite amie d’Antoine.
Meghan. Son français n’est pas des meilleurs, mais elle aura eu le temps de s’y re-familiariser ces derniers jours, avant même d’arriver à paris. Elle est arrivée en France il y trois jours, et est tombée sous je charme de Paris, à vite fait la rencontre de Prairie, toutes deux flânant au cimetière du père Lachaise.
Les voilà réunies de nouveaux ce soir, autour de ce feu, à échanger des idées, boire du vin français, accompagné de fromage, de pain, la fameuse baguette, et à se faire passer de main en main quelque substance aromatique. Un peu cliché, mais si réel et c’est si bon de mettre le doigt sur certains clichés. Mélange parfait des saveurs.
Winnie se rapproche de Meghan, et ils plongent tous deux dans une discussion philosophique, sur le sens du voyage de Meghan, et sur le sens même de la vie.
La situation romantique, le feu dans le bois, la nuit et le vin, le froid de minuit et la chaleur lorsqu’ils se rapprochent l’un de l’autre, Winnie et Meghan se sont trouvés ce soir.
Apres le squat dans ce bois, ils retournent ensemble dans un autre squat, celui de la place Maurice Chevalier.
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