Derniere lignes de « PUREMENT COMMERCIAL » :
Commencé en 199?, mais recommencé en 2007.
Utiliser différents styles d’écriture afin de bien dissocier les protagonistes, également ignorer quel est le réel style de l’auteur : vif et court pour le personnage speed, et plus long pour celui de réfléchi, comme pourrait l’etre Yves, l’ancien toubib.
Purement commercial :
« Merci au public d’avoir apprécié à ce point mon unique livre « Réincarnation ». Ce que tu t’apprêtes à acheter, ami lecteur, est du « Purement commercial » où tu ne retrouveras que des passages du roman. Ces passages ont été choisi en fonction de leur originalités : fautes d’orthographe, de français, petites allusions enfin compréhensibles…Seules celles qui sont purement perso resteront un mystère. A qui de droit pour comprendre. »
Evidement, cette liste aura été faite avant la parution du 1er livre. Pour preuve, allez voir p 69 (livre et roman). 1er mot de chaque phrase pour annoncer le 2eme titre !
P69 :
Pour y arriver, il va encore falloir se faufiler dans cette foule qui file vers cet El Dorado, dont l’entrée est un M doré. Face à celui ci, un autre grand M doré, lui aussi plein de monde, déjà !
Le Yves, il étais pas croyable. Gentil. Jamais avec un mot au dessus de l’autre.
-« Dr, allez voir à la page 69. Et vous découvrirez qu’il est plus rusé qu’un renard.»Pour ne pas avoir à prendre un médicament, et ceci évidemment, c’n’est rien qu’un exemples d’idées farfelues qu’il nous sortait en usant d’erreur volontaire, commise comme là : en prétendant que son ordonnance avait disparue alors qu’en fait si vous ouvrez le bouquin sur son chevet, vous retrouverez cette fichue ordonnance. Oubliées, égarée
dans cet ouvrage.. fabuleux. -«Celui que vous tenez est le premier de la collection. Je pensais lui offrir aussi le second tome. C’est clair que jamais il ne lira le second tome. Depuis son anniversaire que c’est le même livre
! Je lui ai offert et je l’ai vu s’arrêter à ce fichu endroit.
Celui-là qui décèle cette chère prescription découverte, ici présente. Et celle-ci vous aidera je vous l’assure, et sera la preuve qui provoquera enfin sa chute ! Ou c’est
véritablement qu’il aime pas prendre toutes les heures un bataillon de trucs pas possibles retrouvés dans un recueil d’apothicaire.»Et en fait tomber sur un cocktail commercial. Mais purement humanitaire! Et même le fait d’avoir mis à jour l’évidence qu’il était entouré d’un stratagème pour pouvoir à fumer, le best of the best c’était lui. Il restait droit comme un i. "The Law of the vertical" ! Stoïque jusqu’au bout. Même avec des remarques désobligeantes à son égard, toutes les originalités qu’il sortait ne tombaient pas en dessous de la correction. Et Dieu sait s’il était une sure réincarnation mécontente, râleuse comme pas permis , il restait toujours courtois face à des attaques, et comme subséquemment on le comparait à un addict des substances naturelles, sa défense était ce genre d’ abréviations qu’étaient Δ9THC, DCM4 –pleins d’ incorrectes idées à ce sujet sont toujours courantes-.
..
Par chance, cet autre docteur en médecine nous ralliait, était un exemple en connaissances "cannabique". Je sollicite le terme correspondant à ce monsieur pour désigner le mot « junky aux justes raisons » ?
-« Docteur! Et c’est bien comme cela que je dois dire.»
-« On peut ajouter que l’absorption de substance comme les cannabioides entraînent une dépendance. Mais celles ci sont du même ordre que les cacaos. Au chocolat n’est pas véritablement attribué le terme de drogue, mais pour certain plus que d’autres, c’en est bien une. Comme pour le cannabis ! Et si son comportement ne joue pas en sa faveur, que l’on pourrait attribuer à un schizophrène, est en fait justifiée son utilisation comme médicament
-« Apparemment, vous venez de comprendre ce que je voulais dire sur l’état de ce personnage : patient incompréhensible !
Vous avez due le ressentir vous même avant de comprendre le double jeu de cette trame !! »
Il me semble que ce nouveau toubib dramatise un peu la situation. Et si Yves refuse de prendre ses médocs, et leur préfère la médecine naturelle ? A mon avis, c’est lui qui doit devenir schizoïde ! Il ne doit pas être accro qu’au THC, lui !!! Et ses confrères voudraient que je laisse doper mon cher Yves alors que la solution la plus ancienne est toute claire et sans problèmes.
-« Nous ne sommes pas des rebelles, si on fumes c’est parce que l’on aime ça. C’est l’Etat qui nous a déclaré marginaux. On a une vie sociale bien équilibrée, voir meilleure que la plupart des cadres pourraient avoir. De plus, pour revenir sur le sujet, pas mal de grands malades – psycho ou physiques- qui fument se soignent sans avoir les effets secondaires des médicaments sur le marché, encore aujourd’hui ! Tout dépend de la quantité, c’est comme pour tout, il faut savoir doser ! »
Yves ne serait pas un peu rebelle, que ça ne m’étonnerait pas, quand même. En tout cas, je me voit mal contredire Le Maître !
Bon, le coté divertissant nous obligent à garder un sens que les enfants possèdent toujours : la curiosité. Entre autre. Mais les drogues vendues sous le couvert de l’Etat, que l’on appelle médicaments, contre l’anxiété, ou toute sortes de troubles mentaux, et anti-douleurs, fracassent à moitié les utilisateurs. Et les obligent à prendre davantage de produits.
Alors imaginez le manque à gagner pour les holdings pharmaceutiques !!!…
Imaginez des coffee partout sur la planète !! Voilà une vie saine : sport et sticks. Comme aux Pays Bas il paraît.
-« Est ce que tu te rappelles ce que tu m’avait raconté sur la fois où un présentateur t’avait chauffé mais qu’évidemment tu avais zappé ? »
Je pense qu’effectivement, il s’en souvient, à voir la tête qu’il fait avec son sourire en coin…
-« J’ai tenté de mettre fin à mes jours par pendaison. Comme ça n’a pas marché, j’ai réessayé avec des cachets de Lazilix. Une boite aurait du être suffisante, mais que dale. Puis j’ai tenté en sautant d’un pont, et encore en me tailladant les poignets. C’est marrant que je soit encore en vie tout de même !? non ? »
-« Toi ? Tu as essayé de te suicider ? pas possible… »
-« Heu… attends voire… A ben non, c’est pas moi. Je confonds avec un pulp fiction. Oh il était chouette comme film, dommage que le héros meurt à la fin. Mort de rire. C’est un peu nul comme fin je trouve. Arrêt cardiaque à force de rigoler.
A moins que ce ne soit une des plus belles morts !»
-« Dites donc les deux comiques ! On peut assister à la conversation ou c’est privé. On va reprendre l’antenne. On à une audience à maintenir nous. Vous pouvez retourner chez vous les gars si vous voulez. Y a plein de cakes comme vous qui attendent une places comme la votre. Ok ? »
Pendant une seconde ou deux, il y a eu un blanc. Peut être le présentateur radio avait il soudainement aperçu le petit boîtier au dessus de la porte illuminé de rouge. ‘On air’. Mais pas synchro ! Ca devait signifier qu’il était trop tard pour revenir sur ces propos échappés. Un peu trop tôt au goût de certain, apparemment.
-« Hum hum…… Chers auditeurs comme tous les jeudi pendant la sieste nationale nous sommes présent pour faire découvrir une nouvelle personnalité de notre ville, à notre ville. La météo est toujours aussi coopérative et nous aide pour une sieste tant méritée. Nous accueillons aujourd’hui deux amis de notre radio, qui nous donnerons avec le plus de détails les choix qui les ont poussé à venir s’installer ici. Trinité reçoit avec les honneurs qui leur sont dues Yves et Fudr. On les accueille comme il ce doit. »
-« … »
-«Heu… messieurs… bienvenu. Vous désirez vous présenter. Saluer nos auditeurs… - He ! les gars, qu’est ce qu… -» demande t il la main sur le micro, parlant à mi voix.
-« Ce que nous allons présenter, c’est nos vœux de fin d’année à toute l’île, et nous allons nous retirer dans les plus brefs délais. Etant donné que pour tout le monde ici nous ne représentons qu’un numéro. Avis à tous les cakes… la place est libre. »
Cela ne servait à rien de polémiquer, on avait compris, je crois que tout le monde avait compris d’ailleurs, alors ni une ni deux, on tourne les talons à ce gros serpent.
Ce cher présentateur a pu tenter quelque chose je crois, mais la vitesse à la quelle nous nous sommes retiré ne lui a pas laisser le temps d’être audible. Pour nous en tout cas. Plus tard on nous aura précisé que ce faiseur d’audimat avait oublié son job en nous envoyant toutes sortes de noms d’oiseaux un peu plus tard dans l’émission. Il a du péter un boulon. Et ici leurs noms ne sont pas aussi facile qu’ à Babylone. Et moins révérencieux.
Bouche bai. Rond comme un rond de flan, voilà pour le moment la position dans laquelle nous le laissions, dommage pour l’audience. La première fois que l’on traitait la star comme ça, et en public, il a du avoir un choc. Mais là encore, Yves avait su garder son flegme légendaire face à cet injurieux mal à sa place.
Ascenseur, durant les 20 minutes suivantes où nous avons pu nous aussi lui envoyer nos remerciements, on était encore ébahi d’avoir rencontré un type de cette sorte ici, à la Trinité.
Bref, nous voici rentré dans notre petit quartier de XXXXXXX.
Ici, pas de prise de tête avec qui que ce soit. Tranquillité et sérénité nous entouraient. Les seuls rencontres étaient les promeneurs du soir sortant leurs toutous. Certain avec délectation, en profitant par exemple pour tromper leur maman, en fumant leur bedot. Comme ce gentil papi avec son Brossard au chocolat ! Lui, c’est de sa femme qu’il se cache du moment tant attendu durant cette longue journée pour ce petit bonheur personnel. Et quand même partagé avec leur meilleur ami.
Que faire quand à nous, à présent que nous étions rentrés… bosser un peu ?
Allez go, action.
Et le fait de bosser me fait cogiter. Et parler… Je suis aller voir mon psy avec en tête de savoir si j’étais névrotique ou psychotique. Histoire de savoir de quoi je parlais question schizophrénie… Je me trouvais assez à l’aise avec mon psy, Heny Georges. En fait il/elle était client de mon patron. On ne l’a su que bien longtemps après notre première entrevue. Nos horaires ont concordés assez vite, et on se voyait régulièrement.
Quel bonheur de se savoir atteint par aucun trouble grave, quand même. Et que les hautes sphères nous ont déclarés sain et bon ! On en a même plus de scrupule à fumer de la drogue !
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-« A quoi cela peut il bien servir, ou nous apporter, d’être contemplatif face à la Nature ? Le mysticisme est has been vous savez. Le pouvoir, l’argent, ça c’est du concret ! ça vous nourrit ça ! »
On repart comme on est arrivé, à trois.
Je nous revois avec Fudr et Yves en train de prendre la pose pour la photo souvenir. Arrivés à Akchour au bout de trois jours -il faut dire qu’on a pris notre temps !- on était rincés, mais heureux. Heureux de la marche entre nous. On était parti de Chef chaouen trois jours plus tôt, avec d’énormes sacs à dos. D’ailleurs sûrement trop gros. En tout cas je me rappelle que le mien ,ne faisait que 21kgs. 21kg de je ne sais pas quoi qui aurai pu nous servir durant ce minuscule trek de trois jours seulement. La marche commençait depuis l’arrière de l’hôtel de Shakim. Je connaissait déjà Shakim et l’hôtel XXX de ma dernière virée dans le riff, six mois plus tôt. Bref. Nous voilà parti à grimper un sentier à chèvres, et d’ânes. Et nous aussi nous étions également des ânes, mais dans le sens péjoratif du terme. On avançait quelques fois à quatre pattes tellement la pente était raide et nos appuis incertains. Escalades était peut être le cas à certains endroits.
Transpirant comme dans le hammam du village deux jours plus tôt, mais un poids autre que celui de l’humidité sur le dos, on avançait. On avançait. Et on avançait encore. Mais au niveau distance, on n’avançait pas des masses. Ceci dit, après deux heures de marches et bien des souffrances déjà, on pouvait se permettre de jeter un oeil derrière nous, mais en posant nos fesses cette fois. Déception. Le village n’avait pas rétrécit de moitié que le morale des troupes s’affaissait déjà. On repart, sans regarder derrière cette fois. On avance… on avance.. la route devient plus sinueuse, mais aussi plus aisée à emprunter . On le voit surtout à la manière qu’un riffi nous double en lâchant quelques mots aux touristes que nous sommes. Il nous abandonne sans remord quand il se trouve trop lent à son habitude. La route s’élargit, ou du moins un semblant. Elle monte toujours, mais nos pieds cette fois peuvent s’accrocher sans glisser à chaque pression sur le sol.
Une heure que nous avons reprit la marche et au loin -tout est loin apparemment, affreusement loin- deux gamins jouent avec un ballon de foot. Pour des montagnards, ils ont le look! Le plus vieux, 16ans, jeans, t-shirt avec notre idole à tous M.Jackson en couleurs et un holster en cuir par dessus. Look années quatre vingt réussi. Ca fait très soigné, mais un peu anachronique. Son petit frère lui est un peu plus habillé sport, avec un bas de jogging et un polo. Mais contrairement à son frère pieds nus, lui a des mocassins en cuir. Arrives à leur hauteur , il nous lancent une interjection, mais incompressible, le riffi étant encore différent du marocain, avec lequel on peut essayer de faire quelque chose…
Le soleil nous caresse le cuir, et oblige un des trois compagnon à utiliser son tee shirt comme chèche, à défaut de bob. Heureux de trouver la dernière porte de la route, heureux comme à chaque check point franchi, rassurés, comme à chaque pose pour admirer la nature, les montagnes du Rif, ses plantes, s’abreuver à ses sources. Heureux de savoir que nous n’avions plus que peu de temps à supporter nos lourds sac à dos à travers ses montagnes russes. Bientôt le taxi nous ramènera à bon port pour une quinzaine de dirhams seulement chacun. Le retour se fera au village de celui qui a vu les cornes. 45Dh : quelque peu cher certes, mais ne pouvions nous pas jouer les bourgeois à présent que nous étions HS ?
Nous étions frais comme si nous venions de sortir d’un manège à grandes sensations. C’était à peu près ça.
Les jambes sans force, mais le cœur visible sur les lèvres : sourire béat !
En nous le bonheur de l’avoir fait, cette marche. Et celui de l’avoir subi, car la nature nous aura fait courber l’échine devant elle, bien des fois elle nous aura fait ramper.
Revoir ses rues pavées aux murs bleus. Dégradés de bleu pour nos mirettes. Perdus dans un véritable dédale de couleurs, tapis rouge, orange, vert, ruelles à droite, ruelles à gauche, des petits escaliers menant à des portes fabuleuses. Djellabas, ballons s’animent entre les portes faïencées. Nous ne sommes pas hommes des montagnes, mais nous savons profiter de ce festin. Un émerveillement bien ordinaire, nous portons un seul regret :celui de ne pas être de ce monde – oui, une seule planète, et un univers entier qui passe la majeure partie du temps à ignorer son voisin-. On se sent étrangers à domicile. Le trop plein d’air pur pourrait il nuire à la santé mentale ? Si oui, houra pour Monsanto.
On devait être gravement atteint pour trouver magnifique des oliviers poussant dans ses rues. Les enfants évitent de justesse les poteries artisanales posées à même le sol devant l’échoppe, et voir, d’un mauvais œil, les chèvres et autres ânes, qui ne comprennent rien à l’art, un peu plus haut sous la bab XXXXXX.
A la sortie de la ville, en direction de la montagne, on passe la dernière porte de la cité, bab xxx. C’est la porte du lavoir. Il semble si vaste ce lavoir, si étendu, voir toutes ces femmes venues frotter les culottes de leurs morveux. Cependant, après une petite heure de marche, le lavoir semble lui aussi être devenu minuscule. D’ici on ne peut plus sentir sa fraîcheur, alors que l’on est trempés de sueur on aurait tant aimé y mettre les pieds. L’église Espagnole que nous venons de passer il y vingt minutes semble être elle aussi passée à la machine, la route monte, mais monte facile, on peut avancer aisément.
Devant Chef Chaouen, c’est nous qui nous sentons dépouillé. Si petit.
Une petite halte, peut être la vingtième, nous permet de contempler la beauté de la peau de la planète. On peut vraiment comparer ça à une peau infectée de champignons… Et tout ça à notre échelle, ça paraît si extraordinaire, c’est si vital, c’est gigantesque. La pire infection serait donc… nous. Ce serait Nous !!! On beigne totalement dans la 4ème dimension ! Rêves je ? Certains nomment cela l’illumination. La vénération de notre mère nourricière la Terre. Si notre but ultime, comme toute autre sorte de vie est la survie, il faut que l’on éradique une bonne partie de ce cancer qu’a la Terre.
A moins qu’elle ne se soit trouvé un remède : tout ce que l’Homme utilise de la Terre devient néfaste pour lui. Comme la pollution. Il finira bien par en crever, et la planète en a vu d’autres, elle s’en remettra, mais dans quel état. Je n’ai là parlé que de celle au niveau atmosphérique et du sol…sans moins penser à la pollution intellectuelle !!
Peut être avons nous une solution pour ne pas tous nous entretuer ! Nous soigner nous même !!!! Il se peut que cela soit l’ultime alternative.
Il faudrait cependant une ou deux solutions radicales, sûrement jugées « inhumaines.. »
-« C’est quoi cette liste de noms bizarres ? XXXX ? XXXX ? …»
-« Des noms de sites web d’il y a trente quatre ans. »
-« Et bien dis donc, qu’est qu’il garde comme vieilleries !! »
Winnie :
-« je me sens inutile. Je pourrais vêtir la peau d’un gars qui a tué ses amis dans un accidents de la route. Je ne me verrais pas différent. A l’échelle humaine, je ne suis pas le crabe qui a put s’échapper du panier. Peut être serais je celui à qui il manque une pince. A part manger, dormir et bosser. Et bosser. Comment puis je évoluer dans ce monde sans me soucier de ce qui s’y passe? Bien sur : en profitant le jour le jour, carpe diem c’est ca !
-« c’est pas un peu facile ca ? Carpe diem.. Carpe diem… Comment peut on jouir de cette sorte, c’est un viol. Je profite tout de suite, et pour le conséquences, qui vivra verra. D’ailleurs oui, qui vivra ? »
En fait de pinces, mes quatre membres sont plus valides que jamais… Je m’en aperçois enfin! J’ai soudain une irrésistible envie de courir, comme un gosse. Faire l’avion, sauter.. Je profites de mon autonomie et du control de mon corps tout entier. Je vis. Je sens et je vois ! Je peux sentir l’eau dans mon corps. J’en ai à profusions , de l’eau.
Me voilà sous la douche. Rien de plus merveilleux pour moi en ce moment que le fait de recouvrir mon corps de ce liquide inépuisable. Inépuisable ?
Au lieu de m’attrister, ce fait me réconfortes. J’ai la soudaine impression de me rassurer en pensant à la Lyonnaise des Eaux. Mais paradoxalement je m’en veux de cette injustice, face à laquelle je reste impuissant. Ai je l’obligation de me sentir coupable d’être né parmi les privilégiés ?
Est ce que le gens naissent égaux en droits.. à l’endroit où ils naissent ? Tiens ca me rappelle quelque chose ca ? Marie Laforet ? non ! Ah oui, c’est de mon cousin Maxime !
Et voilà pourquoi je ne me sens pas de participer à l’enrichissement des pompeurs. Ceux là même qui m’offrent cependant le droit d’utiliser leurs richesses. Si on a eu l’opportunité de grandir dans ce pays et d’y vivre, ne serait ce pas pour pouvoir mieux nous faire cracher une fois adulte ? Bien qu’aujourd’hui, les enfants soient également devenu de bons consommateurs…
Mais je les boude ! Je profites de tout, avec ou sans autorisations.
Il me revient à l’idée que l’eau coule à flot, et que cela ne me coûte pas quatre heures de marche pour rapporter cette eau, à moi et à ma famille. Cette eau qui me semble vraiment inépuisable. Combien de fois ai je laissé le robinet ouvert pour avoir de l’eau la plus fraîche possible ?
Il me reste alors à faire les choix dans ma vie qui me rendront fier de ne pas avoir choisi le mauvais côté de la route. Et pourquoi ne pas aider au détour d’un chemin un prospect en amitié… ? Et ce, même sans demandes de sa part. Pourquoi attendre que l’on ai quelque chose à perdre pour bouger ? Bein, oui ! Y’a peut être plus à perdre à ne pas aller l’aider justement !!
Les vents y sont si puissant, si rapide, que des tornades de flammes se forment quand des vents opposés se rencontrent n’importe où sur les quelques trente pour cent de la planète où la lave est présente.
La pression atmosphérique est plus de dix fois supérieure à celle de la Terre. Et les vents atteignent en plusieurs endroits sur les mers de lave les 400kms.
X est plus un ami et w plus un copain….. cependant, je recherche quand même plus la compagnie de w !
« arrêtes de pleurer comme une fille !!! »
-« non ! je pleure comme un homme ! »
L’Homme utilise la Nature pour sur-vivre !
-« Apprends à respirer avant de fumer. »
Qu’est ce qu’il veut insinuer par là,lui ? Je sais quand même fumer. Et respirer aussi.
L’énergie doit circuler avec l’aide de la respiration. Celle ci a trois étages. Claviculaire. Thoracique, celle qu’utilisent la plupart des hommes. Et la plus naturelle, celle qu’utilisent les jeunes enfants, la respiration abdominale.
Avant l’inspire, vide tes poumons entièrement !
Il inspire légèrement et le voilà à souffler sur une bougie que lui seul voit. Il souffle encore que son estomac, son foie, sa rate et intestins semblent avoir disparus. Sont ils remontés et ont ils pris la place des poumons ? C’est incroyable !
Son nombril protubérant se met à avancer dans ma direction. Son ventre se gonfle. Puis se lève sa cage thoracique qui prend du volume. Son manubrium remonte.
Il rouvre les yeux, et me regarde, me sourit et me dis d’essayer.
La première goulée d’oxygène me rends stone. J’hyperventile. Dieu merci, je n’ai pas encore tirer de taffe.
-« Evidement, quand j’en ai pas et que je suis en occident, je suis malheureux. Car c’est vitale pour vivre ! mais l’argent sonnant et trébuchant, en lui même, ne m’apporte rien. Sauf un poids supplémentaire à porter ! »
La nuit fut longue, elle n’a pas suffit à faire disparaître mes douleurs aux jambes. Et le froid de la nuit ne m’a pas aider pour recharger mes batteries. Je suis aussi fatigué que si je venait juste de poser mon sac après ma journée de marche. La seule différence est que j’ai six heures plus faim ! Le jour ne devrait plus tarder à poindre, le ciel semble s’éclaircir et prendre une couleur plus rosé. Un léger vent fait tourner quelques boules faites d’épines et de feuilles. Mon duvet en est plein. Je dois en avoir les cheveux garni, et pour longtemps. Je décide de faire mon sac et de partir tant que le soleil ne tape pas des masses. Dans quelques heures je devrai me défaire de mes pull et de mon deuxième pantalon.
Ca y est, le soleil se lève. Ses premiers rayons ont déjà la chaleur flatteuse. Des ombres naissent des quelques arbres et arbustes, leur donnant une nouvelle dimension. Et les nuages eux aussi semblent plus imposants.
Je ressent une indescriptible envie de serrer quelqu’un dans mes bras. Je n’ai qu’un seul regret alors, celui de ne partager ce moment avec personne. Tous ces moments de douleurs à marcher dans le froid, face au vent, devant coûte que coûte avancer. Et arriver à un tel spectacle me renvoie toutes mes peines, et m’emplit en même temps d’une des plus profondes admirations de la nature. Ma faim disparaît, comme ma fatigue et ma peur. Je suis rassasié de tout. Je ne suis plus athée. La nature est ma déesse.
La Trinité se situe dans la vallée du Makai. Autrement nommée la Vallée perdue , à Madagascar.
Je en suis pas grégaire, conservateur, ni docile.
Il grogne et se réveil après. Ca en dit long sur son caractère !
Vous avez un nouveau message, à vingt et une heure cinquante six. Bonsoir Winny, c’est XXXX. Voilà, je t’appelle pour te dire que je comptais demain aller faire une ballade en forêt. Je voudrais aller ramasser des champignons à Fontainebleau. Je voulais te demander si cela te ferait plaisir de m’accompagner. Te sachant valeureux et aimant patauger dans la bouillasse, ca pourrais nous faire passer un agréable après midi. J’attends ton appel pour savoir si je viens te chercher demain… et pour me coucher. Bonsoir….
Ah ! la garce. Voilà que je me dois de le rappeler. Je me demande s’il a bien compris que si je devais être homosexuelle, c’est que j’étais lesbienne. Quel con. Ou c’est moi qui prends son invitation trop au sérieux.
………………..
Malgré toutes les visions à caractère pessimiste !! ce qui ressort comme morale est qu’il faut profiter de ce que l’on peut tant que l’on ne détruit pas ce qui pourrait faire jouir les autres… y comprit la nature elle même. La seule chose qui peut en définitive nous sauver..
l’Amour…….. !
…………………………………
le prof raconte la raison pour laquelle il a une serviette alors que
les adhérents n'en en pas reçus de la part du club... pour cause de grève de la part
de la boite chargée de nettoyer les serviettes réservées aux mêmes clients.
Ceci- il montre la serviette comme s'il s'agissait d'une étoffe Chanel- est mon outil de travail.
comme ses basquets à 100Keuss
comme ce jogging et la casquette.... tout ça avec de la musique que je choisis. Pour
certains, il faut des chaussures de sécurités, pour moi de baskets!
faire référence a quelques plats comme le couscous malien, ou le mil sucré.
et mettre les recettes dans le 2eme tome!!
-« Il est resté kéblo à l’age de 15ans le vieux ! Rentre te coucher faire une sieste papi ! Ho l’autre… »
-« Au cas où vous vous absenteriez du pays, ne laissez pas de téléphone. »
-« Que vous vous absenteriez ? Au cas où vous vous absentiez !! Crétin ! »
-« Ok, je suis du siècle passé. Je suis bien ton aîné, mais ça, ça te dis rien le respect. A titre indicatif, après la locution conjonctive au cas où, la subordonnée circonstancielle de condition est au conditionnel ! A mon époque, on apprenait ça en troisième. Avant quinze ans, donc. T’as été jusqu’en troisième toi ? »
n’y a même pas pensé je suis sur ?
Et leur première nuit se déroula sans surprise, JP ayant du la rassurer à chaque bruit de la brousse, comme à chaque bruissement d’herbe.
- Bonjour. Tu as bien dormi ? lui demande t il quand il la voit ouvrir un œil. Regarde moi ce petit déjeuner à l’anglaise.
- Oh s’il te plait, retire moi ça de sous le nez, répond elle sans le regarder. Elle pousse le plateau placé amoureusement à côté d’elle contenant l’attirail réglementaire pour tout bon anglais au matin, c’est à dire œufs, bacon, thé, petites saucisses… Au réveil, merci l’odeur, continue t elle en refermant les yeux. Et comment veux tu que je puisse bien dormir avec tous ces gémissements bestiaux ?
- Comme tu dis ! Je n’ai pas fermé beaucoup l’œil moi non plus !
- Non mais écoutez le ! Elle réouvre les yeux, et lève la tête, comme pour mieux voir son mari. Ces affreuses bêtes, je suis sure qu’elles cherchent à rentrer. Ha ! ne pas mettre de porte ici, c’est un comble quand même ! En lui tournant le dos, elle ajoute : et à chaque fois j’ai du te réveiller, tu dormais comme c’est pas permis.
- … Oui c’est vrai, je m’en souviens maintenant !!!… Mais ils sont loin, on dirait qu’ils sont proches mais non….
- Mon trésor, tu veux pas aller me chercher un petit déjeuner comme je les aime ? le coupe t-elle. Allez… va !
Ce n’est pas à son habitude, mais JP ressent sa douleur tôt ce matin, il décide de prendre un médicament de bonne heure.
- Jean-Pascal ! elle insiste sur le « Jean » et le « Pa » de Pascal.
- Il est loin ne t’inquiètes pas. Et pourquoi tu voudrais qu’un hippopotame veuille rentrer dans la chambre, pour nous saluer ?
Il sourit, mais son ventre le fait se tordre… légèrement.
- Ok, laisse tomber. Je prendrais mon petit déjeuner plus tard.
Justement, un peu plus tard, alors qu’elle se rend à la douche, elle même sans porte –mais une chaîne signale que le petit coin est occupé- elle tente de se rassurer quand elle entend encore ces « ignobles animaux ».
- Ok ! Ca suffit maintenant, je prend ma douche et on s’en va ! Qu’est ce que c’est que ce manque d’intimité ? Et en plus ….. Haaa !!!!
Au lieu de s’inquiéter n’importe quand, elle aurait du s’inquiéter au bon moment : c’est à dire maintenant.
Cette fois l’hippo était vraiment très très proche, aux portes du paradis si on peut dire.
Les cris poussés par la râleuse en voyant ce mastodonte provoque l’affolement de l’animal qui venait simplement visiter les abords de sa rivière.
Quand une mâchoire appartenant à un animal de trois cent kilos, même si c’est un herbivore, se referme sur un petit corps grassouillet (66kg quand même), ça ne fait ni une ni deux. Ou plutôt si, ça en fait deux de morceaux de la jeune femme.
Ils avaient raison dans la pub, c’est le paradis ici !
- Tiens !? ma boule a disparue !
CHEF CHAOUEN
Dans mon village de montagne, tout allait bien. Mon hôtel était devant les fortifications de l’ancienne médina, en hauteur du village. De la terrasse, je pouvait apercevoir le café où j’allais chercher mon jus de fruit chaque matin. La « bab » qui nous emmène dans l’ancienne médina. Et un peu du village. Depuis la seconde terrasse, au dessus de la première, on pouvait voir les montagnes derrière l’hôtel, les chemins d’ânes et de chèvres, le village jusqu’au lavoir, qui ne semblait pas si loin de là, et la route qui menait à la nouvelle ville.
Le gars de l’hôtel s’appelait Shakim , un amour. Le soir il m’attendait souvent pour manger. De sa soupe aux pois. Des tajines. Des couscous. Il a du me faire goûter à tous les meilleurs plats du Maroc.
En fait là bas, beaucoup de vieux fument le kif, avec une longue pipe que l’on appelle « Sepsi ». Et ce jour là, Shakim prépara son kif devant moi. On était dans la cuisine-salle à manger-réception, une théière pleine de somptueux thé à la menthe. Des petits gâteaux aussi. Il avait envoyé son plus jeune fils, Ali, en chercher. On discutait. Pendant qu’il enlevait les feuilles de ses branches, je lui racontais mon aventure à Kétama.
- Hmm.. tu es allée à Kétama ? C’est un peu dangereux pour une jeune fille toute seule. Tu n’as pas eu de problèmes ? As tu fumé du bon haschich ?
Pendant que je continuais à parler, lui avait fini de séparer les têtes du reste du pied de la plante. Il me dit en préparer assez pour la semaine, et m’en donner un petit paquet si j’en voulais. Je vis aussi comment il préparait les feuilles de tabac frais. Il éminça le tout, herbe et tabac, puis le mélangea, le recoupa en menus morceaux, et continua encore. Et quand il jugea son travail convenable, il sorti sa longue sepsi. Le petit foyer fut vite rempli. Il me montra comment l’allumer, la fumer. Et la nettoyer : l’extrémité de la pipe dans le creux de la main gauche, et en claquant avec la main droite, on provoque une surpression et on la vide d’un coup sec. Enfin quand c’est lui que le faisait.
Une journée culture avec Shakim.
En fin d’après midi, j’avais l’habitude de me promener dans Chef Chaouen. Je passais souvent devant un olivier, en haut de quelques marches en sortant de l’hôtel, où étaient présentés des tapis berbères.
Il y avait toujours des enfants qui couraient ici, ou là entre ces murs de deux bleus, où par endroit, même le sol est peint. Par ces ruelles, ces marches glissantes quand il vient à pleuvoir, je me rendais sur une petite place pour une « bomba ». Que de couleurs et d’odeurs.
Sur cette petite place, assez touristique, il y a un petit café, planqué, mais qui vaut d’être connu. Ces bombas sont de pures merveilles. Mélange de banane, avocat, lait et certainement de la crème et du sucre… à tomber ! En retrait de la place, cachée par des oliviers situés en dessous du balcon où je me plaçais habituellement, je dégustais en regardant la vie de ce quartier marocain, place Outa el Hammam.
Je suis restée chez Shakim, le gars de l’hôtel, une semaine, et ensuite je suis retournée à Tanger, histoire de prendre un autre avion, et enfin partir à Paris !
Des travailleurs noirs.
Ils ou on devrait avoir honte de ce que l on dit d eux !
Les fonctionnaires ont la belle vie : en visite dans tel bled, ils ont 350N$ par nuit de défraiements. Le guest house à 150, ils leur reste 200N$ pour la nourriture. Et et et la boisson. Repas à 60-70N$, ça fait pas mal de bières à boire. Evidement, ils ne vont pas profiter seul de leur chambre loin du lit conjugal !!
Sa facon d eternuer : Habababhouh !!
apres l avoir croise qq fois, W accoste le vieil homme souriant.
il lui demande si il le suit.
non non, pourquoi me demandez vous ceci, jeune homme?
on se croise svt, et j ai l impression que ca l est de plus en plus.
vous croyez, lui demande t il?
par exemple, ou allez vous en ce moment,
par la!
vous me suivez ou pas,
non, bien sur. pourquoi dites vous ca?
vous savez ou vous allez alors?
oui, et vous meme,
je sais ou je vais, oui. je rentre chez moi. mais vous
si je prends cette direction, il y a effectivement des chances pour que je passe devant chez vous....
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