"Les mutations économiques de ces dernières années ont eu des effets sur le contenu du travail, son organisation, sur les relations de travail et sur les modes de gestions de l'emploi et des ressources humaines."
(Espaces Tourisme et Loisirs, mai-juin 2015)
Que ce soit dans le domaine touristique ou les autres, les CDI à plein temps ne sont plus les normes d’aujourd'hui. C'est peut être ce à quoi rêvent encore beaucoup de monde, mais ce genre de contrat n'est plus forcément un gage de sécurité permanente (du point de vue emploi). Ceci était bon jusqu'aux années 70.
On voit apparaître des noms comme les CUI-CAE et CUI-CIE, les contrats dits "temporaires", ou le portage salarial rejoindre les cdd à temps partiels. Ajoutons à ça les multi-entrepreneurs, nous dépassons les 10 millions de travailleurs "atypiques" sur les presque 30 d'actifs... 1/3 de marginaux alors?
Qu'en est-il des TAM?
Travailleurs Autonomes Mobiles? Ça ressemblerait pas aux Slasheurs Nomades ça? Mais si, madame!
Pluriactifs, saisonniers et globe-trotters font parties de ces TAM. Nous (je peux m'inclure!) prenons en compte le fait que nous devons être des vrais chefs d'entreprise, évidement, en considérant nos compétences ainsi que notre valeur ajoutée comme signe de qualité car nous nous engageons en NOTRE PROPRE NOM dans le travail que nous faisons et dans ce que offrons.
Le service que l'on apporte ainsi est porté par notre personnalité, par ce que l'on dégage, par ce que l'on à envie de transmettre. La qualité du rendu se doit d'être à la hauteur de nos ambitions.
La recherche de liberté est sans doute un gage de lucidité et de réussite, car cela découle d'une prise de décision après mure réflexion, et de prise en considération des risques éventuels et de l’évolution des sociétés.
Beaucoup de monde -bien plus qu'il n'y a quinze ans- se met en quête d'une nouvelle façon de travailler. Et d'une nouvelle raison de travailler… d’une nouvelle façon de vivre(?)